Le « thym de Provence » bénéficie désormais de l’Indication géographique protégée (IGP). Cette dénomination a été enregistrée le 19 février au Journal officiel de l’Union européenne. Plante vivace, le « thym de Provence » est cultivé en plein champ ou cueilli dans le milieu naturel. Il se distingue des autres thyms qui sont très majoritairement des thyms dits « doux » ou thyms maraîchers. Ce pouvoir lui est conféré par la composition spécifique de son huile essentielle, riche en carvacrol. Les feuilles persistantes, grises ou vertes selon la saison, ainsi que les jeunes tiges et les calices, sont ponctués de glandes remplies de cette huile essentielle.
Les autres caractères distinctifs du « thym de Provence » sont : la propreté, l’homogénéité des feuilles, l’absence quasi totale d’impuretés (pour le thym en feuilles). Le « thym de Provence » est présenté en feuilles, sèches ou surgelées, ou en branches fraîches ou séchées. Les branches fraîches ou séchées peuvent être commercialisées en vrac ou en bouquet. Produit originaire du sud de la France, le « thym de Provence » a une aire géographique qui correspond à une zone avec une forte présence spontanée du thym dans le milieu naturel, de champs cultivés et d’implantation d’unités de transformation.
Le « thym de Provence » est planté sur des parcelles non soumises aux températures hivernales extrêmes, ouvertes, ensoleillées, et dont les sols sont bien drainants ; le « thym de Provence » est, plus que toute autre variété, sensible aux gelées fortes et à la présence d’eau stagnante. A l’origine, le thym était en effet essentiellement utilisé en Provence. De manière ancestrale, le thym y était largement consommé pour ses qualités aromatiques mais aussi, par expérience, pour ses propriétés bactéricides qui permettaient de conserver un état sanitaire correct aux viandes.
Données chiffrées 2013 :
- 50 producteurs
- 90 tonnes de produit en sortie d’exploitation (équivalent produit sec)