Chantal Wittmann, MOF maître d’hôtel 2011, professeur de restaurant au lycée Alexandre Dumas, Illkirch-Graffenstaden : « Je suis juré depuis plusieurs années, et c’est toujours un plaisir de voir la relève. Mes premières impressions : plutôt bonnes ! Les candidats ont une belle attitude. Ils sont enthousiastes. Le niveau était particulièrement bon à l’argumentation commerciale. De bonnes connaissances. L’analyse sensorielle (3 portos) et le cocktail création sont les deux autres épreuves qui ont bien fonctionné. Les sujets étaient connus à l’avance ; le candidat avait ainsi le temps de faire des recherches, s’entrainer. »
Kévin Chambenoit, MOF maître d’hôtel 2015, directeur de la restauration à l’Hôtel Le Bristol, Paris : « J’ai été lauréat en 1999 au Concours général des métiers, sous la promotion Bernard Loiseau, qui m’a remis le diplôme en personne. Un beau souvenir. Et c’est ma première participation en qualité de juré. Je trouve qu’il y a un bon niveau des candidats. On sent qu’ils se sont préparés avec sérieux. Je n’ai aucun scrupule à faire des propositions d’emploi à certains d’entres eux. J’attends la fin des épreuves, mais je vais donner des cartes de visite. Quand on est dans le métier, c’est bien d’avoir des repères professionnels. Et puis, j’aime guider les jeunes qui ont des interrogations. La vie professionnelle est faite de rencontres. »
Michel Scheer, ancien maître d’hôtel à l’Auberge de l’Ill, Illaheusern : « Il s’agit de ma deuxième année au jury. ⸗’est un bon cru, meilleur, je crois, que l’an dernier. Le niveau est bon, et les jeunes sont là avec enthousiasme. J’étais sur l’épreuve d’argumentation commerciale, la carte étant connue à l’avance, les candidats avaient un bon niveau de connaissances. Par contre, l’anglais est le point faible. Pourtant, c’est primordial dans notre métier. Je vais aussi juger le service du soir. On attend du candidat qu’il soit attentif, réactif, à l’écoute du client, discret. Et qu’il est le sourire ! »
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