Dans le cadre de la Fête de la gastronomie, l’association Cuisine & Passions, qui mettait à l’honneur depuis huit ans la coquille St Jacques, s’apprête à fêter pour la première fois… le coco de Paimpol ! Le 24 septembre, le village de Villard de Lans (38) proposera des animations, des démonstrations ou encore des dégustations et des ventes du légume Breton. Cette journée de découverte, qui aura lieu en même temps que la journée nationale des Virades de l’espoir, reversera tous les bénéfices à l’Association de lutte contre la mucoviscidose.
Coco de Paimpol, Késako ?
Le coco de Paimpol , c’est un haricot « demi-sec » facilement reconnaissable à sa robe jaune paille et à ses petites marbrures violettes de sa cosse. Les grains sont blancs, d’une forme ovale presque ronde. En 1998, une Appellation d’Origine Contrôlée (AOC) vient consacrer son enracinement local, son originalité, ses qualités culinaires et gustatives ainsi que les efforts de ses producteurs. Produit dans une zone de 84 communes costarmoricaines, soit 1400ha de terres, le coco est le premier légume frais à avoir obtenu une AOC (Appellation d’Origine Contrôlée), qui délimite un territoire précis pour sa culture autour de Paimpol, Tréguier et Lannion. Cette AOC est complétée au niveau Européen par une AOP (Appellation d’Origine Protégée). Le fameux coco de Paimpol a été importé d’Argentine en 1928 (son nom dériverait de l’Aztèque « Ayacotl »). Vite popularisé dans la région mais aussi dans le Sud-Ouest (utilisé dans la préparation du Cassoulet), il fut également très utile durant la Seconde guerre mondiale. Les semis ont lieu au mois de mars, afin que la récolte commence en juillet, jusqu’en octobre, avec deux mois très intenses en août et septembre. Les champs sont alors remplis des 2000 à 3000 « plumeurs » de coco qui récoltent exclusivement à la main le précieux légume.