Le 20 septembre, Mauro Colagreco, chef triplement étoilé au Mirazur à Menton, a lancé sa gamme « Tempera » de boissons gastronomiques sans alcool. Également vice-président de l’association Relais & Châteaux, cet argentin travaille depuis des années sur le « sans alcool » et propose une offre à ses clients en lien avec l’expérience culinaire du Mirazur. L’univers « no-low » s’est aujourd’hui démocratisé, et il a voulu proposer au plus grand nombre ses recherches à travers le lancement de Tempera. Mauro Colagreco cherchait une personne capable de se lancer dans l’aventure ; la rencontre avec Arielle Bove a permis de matérialiser ce projet ambitieux. « Mauro a proposé des recettes artisanales, indépendantes des créations proposées au Mirazur. De mon côté, j’ai ajusté le calibrage aromatique pour qu’il soit réalisable à l’échelle industrielle. Nous travaillons avec un réseau de producteurs et nous avons parfois changé le process mais sans jamais sacrifier le produit ni sa qualité ! » raconte Arielle Bove, qui après un an de travail de recherche et développement, a mis au point une gamme de six boissons aromatiques sans alcool, dont deux pétillants, un blanc minéral, un blanc liquoreux, un rosé et un rouge. Six profils aromatiques, qui se dégustent seuls ou bien ou en accord avec des mets. Cette gamme a été embouteillée et étiquetée comme des vins afin « d’avoir un look qui s’apparente aux boissons avec alcool », indique Mauro Colagreco. La production, autour des 40 000 bouteilles, vise à toucher les cavistes, les épiceries, mais aussi la restauration. « Ça peut être une vraie alternative pour les sommeliers qui veulent étendre leur offre sans alcool », poursuit Arielle Bove, qui conseille d’adopter un service et une verrerie adaptés. Pour les professionnels, la gamme s’étend de 7,35 (rosé) à 11,55 euros (pétillant sec) HT. Le e-shop est déjà en ligne : www.drinktempera.com
Sur le même sujet :
Infos pratiques :
- Tempera
- 2 avenue Burgeaud, 75 116 Paris
- www.drinktempera.com
2 commentaires
Ayant acheté des vins à offrir et à « déguster », suite aux publicités dans Femme actuelle, je viens vous faire part de mon expérience pour une boisson appelée vin qui n’atteint même pas le niveau d’un jus de raisin. Ces produits sont infâmes aux goût insipides et vos sommeliers dithyrambiques auraient besoin de se faire réviser les papilles gustatives. Une chose est sûre, je regrette les sommes mises dans l’achat de 6 bouteilles pour lesquelles je vais devoir courir chez ceux qui les ont reçues afin qu’ils les gardent pour la beurnée aux cochons. Je n’enregistre pas mes coordonnées car notre échange sera l’ultime de ma part.
Merci à ce grand chef de rester aux cuisines et aux clients de déguster du vin du vrai mais modérément. Ils pourront ainsi trouver un vrai plaisir culinaire. Comment un chef trois étoiles peut-il trouver une harmonie avec ses plats et son breuvage sucré dont on peut trouver un équivalent dans des supermarchés trois fois moins chers ?