Avec la complicité de Guestonline, Un oeil en salle lance « La question digitale » à ses lecteurs via nos réseaux sociaux (Facebook ou Instagram) : chaque mois, posez-nous votre question sur les nouvelles technologies. Nous apportons une réponse à l’une d’elles, à travers des stories et un billet publié sur notre site.
Le no-show est dans sans doute l’une des questions les plus épineuses de ces 10 dernières années dans les restaurants. Non pas par le fait qu’il n’existait pas avant, mais sinon par sa recrudescence et l’évolution des moyens pour les comptabiliser (merci internet). Il est maintenant monnaie courante qu’un même client réserve plusieurs tables à la même heure un samedi soir et ne se décide qu’au dernier moment. Bravo l’artiste…
Mettons désormais des chiffres sur la bête noire de restaurateurs : 5 à 20% de chiffre d’affaires perdu en moyenne par an selon le type d’établissement, allant même jusqu’à 50 000€ pour Glenn Viel par exemple. Sans parler du gaspillage alimentaire, la perte de temps et de motivation des équipes en salle.
Comment arrêter l’hémorragie ?
1. Ne plus prendre de réservation (pas certain que cela soit si simple, du moins dans l’immédiat)
2. Impliquer le client afin qu’il honore sa réservation
De nombreux restaurateurs ont fait le choix de l’empreinte bancaire. Cette approche n’est pas nouvelle, véritable norme dans l’hôtellerie, elle est utilisée depuis près de 10 ans aux États-Unis pour les restaurants.
Le système est simple : à la réservation, une empreinte bancaire est demandée au client, en cas de no-show cette somme est alors bloquée jusque-là, est débitée.
L’objectif est ici avant tout dissuasif. Que le client laisse une empreinte de 20€ ou 600€ lors de la réservation, le tout est de l’impliquer dans sa décision et de le responsabiliser,… et ça marche !Selon nos chiffres, sur une base de plus de 2000 restaurants, dans 99% des cas, l’empreinte bancaire n’a pas à être prélevée. Dans la grande majorité des cas, le client honore sa réservation ou, cas de force majeure, avertit le restaurant suffisamment en avance (chaque établissement définit un délai) pour modifier sa réservation sans souffrir de pénalité.
Vous avez une question digitale à nous poser ? Avec la complicité de Guestonline, nous vous répondrons !
–> Romain Meissonnier : romain@guestonline.io