Avec la complicité de Guestonline, Un oeil en salle lance « La question digitale » à ses lecteurs via les réseaux sociaux (Facebook ou Instagram) : chaque mois, posez-nous votre question sur les nouvelles technologies. Nous apportons une réponse à l’une d’elles, à travers des stories et un billet publié sur notre site.
Certains clients font des no-shows et bloquent leur carte bleue. Nous ne pouvons donc pas les débiter. Avez-vous une solution contre ce fléau ?
Le secteur de la restauration traverse une période compliquée où chaque table compte. Plus que jamais auparavant, les no-shows sont devenus des persona non grata, étant même parfois une question de vie ou de mort de l’établissement aux marges fragiles.
En société ou au restaurant, il est d’usage de se comporter et d’adopter de bonnes manières. Simple question de savoir-vivre pour certains, véritable dogme pour d’autres. À la marge de cela, il y a toujours des têtes dures, bien souvent un brin égoïste qui se moque complètement des autres et leur travail.
Celui qui arrive avec 30 minutes de retard et s’étonne que sa table ait été donnée à d’autres clients. Ce même client qui va réserver plusieurs tables à la même heure dans différents établissements et se décider selon l’envie du moment où aller quelques minutes avant l’heure. Et encore lui, qui va faire faire durer le service tard dans la nuit alors qu’on lui a précisé plusieurs fois que l’établissement va bientôt fermer… et que le staff a une vie.
Vous l’aurez deviné, on parle bien de la même personne, Monsieur ou Madame mauvaise foi. Bien que dissuasive, et n’étant prélevé que dans 1% des cas, l’empreinte bancaire n’est parfois pas suffisante face à cette créature. Bien que plus intéressante pour le restaurant (commissions nulles dans 99% des cas, car il n’y a aucune transaction), il faut occasionnellement passer à l’arme lourde face à la sournoiserie de certains clients qui vont jusqu’à contacter leur banque pour faire sauter l’empreinte bancaire qu’ils ont eux-mêmes validé.
Cette arme qui ne rate jamais sa cible a un nom : l’empreinte bancaire.
Brutale et plus coûteuse pour le restaurateur (commission dans 100% des cas, car il y a une transaction), elle permet de débiter lors de la réservation un montant, qui sera ensuite déduit de la note finale. Efficace certes, mais aussi sûrement plus impliquant en termes d’expérience utilisateur. Couplé à un choix de menus lors de la réservation, cela permet également de gagner un temps précieux.
Doit-on vraiment en arriver là à cause d’une minorité d’individus incivique ? Le véritable problème finalement ne serait-il pas finalement plus humain que technologique…
Vous avez une question digitale à nous poser ? Avec la complicité de Guestonline, nous vous répondrons !
–> Romain Meissonnier : romain@guestonline.io