La Georgette est (presque) née par hasard, d’une histoire un peu cocasse. Son fondateur Jean-Louis Orengo, ichnologue de métier, avait besoin d’alléger les traîneaux pour son expédition dans le Grand Nord canadien. La fourchette fut abandonnée au profit d’une cuillère, plus polyvalente. Mais sur place, la fourchette a fait défaut. De retour de son expédition, l’idée d’un couvert unique naît. Et il est forcément hybride : à la fois cuillère et fourchette, avec des fonctions séparatives pour remplacer aussi le couteau. « Soit, deux couverts et demi en un, s’amuse cet Ariègois, qui a enchainé les prototypes avant de pouvoir breveter la Georgette. Elle permet de couper l’aliment, de le piquer pour le manger, et même de saucer son assiette. C’est un gain de temps pour le personnel de salle, de place sur la table, voire de moyens. » Aujourd’hui, la Georgette est déclinable en 2 tailles, 2 versions (gaucher ou droitier), et en différentes finitions (inox, métal argenté, titane noir, etc). Si l’histoire de créer un couvert paraît simple de prime abord, Jean-Louis Orengo, accompagné de sa femme Catherine, avoue s’être « battu » des années avant que son idée puisse susciter l’intérêt des restaurateurs. En 2017, près de 20 établissements (dont des étoilés tels Gilles Goujon ou Arnaud Lallement) en France ont adopté la Georgette. La pugnacité du couple, qui ne démérite pas à se faire connaître, leur a valu plusieurs distinctions dont, début avril, la médaille d’or au 45ème salon international des inventeurs de Genève. Une récompense qui tombe à ‘pic’ pour la Georgette qui souhaite dorénavant s’exporter à l’international.
Infos pratiques :
Jean-Louis Orengo : georgette@georgettes.fr / www.georgettes.fr
1 commentaire
Typiquement l’objet hybride qui ne sert a rien!
Essayer de couper votre steak ou de finir votre pot de yaout avec ca et vous comprendrez.