Près de 13 ans après sa création, la Fondation Paul Bocuse a initié son premier dîner de gala au profit de ses boursiers, le 16 novembre à l’Abbaye de Collonges (69). Au cours du repas, servi par les étudiants de l’Institut Paul Bocuse, les 350 convives ont pu écouter les témoignages touchants de leurs « poulains », Zackaridja, Emiljano et Malika. Tous trois sont soutenus financièrement ou matériellement pour s’épanouir dans les métiers des arts culinaires et des arts de la table. De manière plus large, la Fondation PB propose soit un système de bourse (pour les 18/25 ans) ou des ateliers initiatiques à travers la France et la Belgique (pour les 11/15 ans) pour « aider les jeunes en difficulté à atteindre l’excellence ». Un engagement de longue date mené par Paul Bocuse, et que Paul-Maurice Morel, président de la Fondation et directeur général du groupe Bocuse, compte bien poursuivre : « Car la restauration est un des derniers ascenseurs sociaux ». À ce jour, ils sont 160 jeunes espoirs soutenus par la Fondation Paul Bocuse. Deux prix de la transmission ont été remis au cours de cette soirée. L’un revient à Isabelle Haeberlin, présidente-fondatrice de l’association Epices, des mains du chef Christophe Marguin ; le second à François Pipala, directeur de salle de l’Auberge du Pont de Collonges, par Jacotte Brazier. « Nous sommes des travailleurs manuels. Et le plus beau geste du travailleur manuel, c’est la transmission », dit François Pipala. Les bénéfices de la vente aux enchères soutiendront les prochains boursiers.
Sur la photo en une (gche à dte) : François Pipala, Jacotte Brazier, Paul-Maurice Morel, Vincent Leroux, Isabelle Haeberlin et Christophe Marguin.