La quatrième édition Goût de/Good de France a été officialisée au Quai d’Orsay, le 6 mars, en présence du ministre Jean-Yves Le Drian, et d’Alain Ducasse. Trois opérations, dont le plus grand dîner du monde « à la française » le 21 mars, s’étaleront sur l’année 2018.
Lancée en 2015, « l’opération « Goût de France » est devenue un rendez-vous attendu des professionnels comme des amateurs de la table, au point de devenir une véritable clé de voûte du rayonnement de la gastronomie française à travers le monde », assure Jean-Yves Le Drian, ministre de l’Europe et des affaires étrangères. Pour cette quatrième édition, 3 300 restaurants (contre 1 500 en 2015) dont 1 300 en France, ainsi que 156 ambassades et consulat de France serviront le 21 mars un dîner « à la française ». Avec cette année, plusieurs nouveautés : la mise à l’honneur d’une région, la Nouvelle-Aquitaine, et la volonté de rendre visible à l’international les vins et les spiritueux français*. Le prix des dîners est fixé par l’établissement qui s’engage à reverser 5% des ventes à une ONG locale oeuvrant pour le respect de la santé et de l’environnement. D’ici à 2022, le président de la République Emmanuel Macron souhaite atteindre 6 000 restaurants participants. Sous la marque nationale Goût de/Good France, la deuxième date, qui sera fixée dans les prochains mois, propose un forum international de la gastronomie pour faire de Paris la capitale mondiale des débats sur les évolutions des goûts et des modes de consommation. Enfin, la « fête de la gastronomie », rebaptisée « Goût de/Good France » du 21 au 23 septembre 2018, reste le rendez-vous populaire permettant aux professionnels de partager leurs talents et leurs savoir-faire et terroirs. À terme, en 2019, les trois opérations seront rassemblées à la fin du printemps.
*La France compte chaque année 10 millions d’oenotouristes, dont 4.2 millions d’étrangers représentant, un volume de recettes d’environ 5.2 milliards d’euros.
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©Frédéric de la Mure / MEAE