Après 19 années au Relais Bernard Loiseau à Saulieu (21), et un titre de Meilleur Ouvrier de France décroché l’année dernière, Éric Goettelmann s’apprête à rejoindre le restaurant Paul Bocuse à Collonges-au-Mont-d’Or (69) en qualité de chef sommelier, dès le 23 janvier 2020. « Il y a des opportunités qui chamboulent et qui vous font tout remettre en question. Le restaurant Paul Bocuse en fait bien évidemment partie. La Maison de Bernard Loiseau est ma seconde famille, et seul un projet ambitieux, exaltant et fédérateur pouvait me faire songer à quitter Saulieu. (…) », dit cet alsacien. Il est ainsi le cinquième MOF à intégrer les équipes du triple étoilé, avec notamment François Pipala en salle. Pour Vincent Le Roux, directeur général, « Éric Goettelmann est non seulement un sommelier exceptionnel, reconnu par tous comme étant une des meilleurs dans le monde, mais c’est aussi un homme de challenge, un pilier dans une maison, et c’est aussi son âme, sa vision de la sommellerie et sa façon d’entrevoir l’expérience client dans sa globalité qui nous ont séduits. C’est avec une joie immense que nous nous apprêtons à intégrer Eric à notre grand projet « La tradition en mouvement ». » Éric Goettelmann quitte le Groupe Bernard Loiseau au 31 décembre prochain pour un premier service à Collonges le 23 janvier 2020.
Sur le même sujet :
Éric Goettelmann : « Ce qui a fait la différence, c’est l’amour de ma famille et de mes proches ! »
MOF sommellerie 2018 : 4 lauréats, dont une femme pour la première fois
1 commentaire
Toutes mes félicitations à Eric pour ce nouveau pari. Bernard Loiseau doit aussi se féliciter de voir partir chez son ami un sommelier exceptionnel, un MOF fraichement nommé (que la Direction du Relais de Saulieu n’a même pas su ou voulu prendre le temps de féliciter, on se demande bien pourquoi ! !) .
Ayant franchi les portes du relais de Saulieu le mois qui a suivi les trois étoiles obtenues par Mr. Loiseau, le départ aujourd’hui de ce pilier du Restaurant fera une ombre supplémentaire, après celle laissée par Benoit Charvet, grand pâtissier, et malheureusement bien d’autres.
Ce ciel si grand perd une à une ses étoiles.
Je regarde, amer et triste, la maison s’éteindre.
Reste Patrick Bertron, bien heureusement.