50 ans ça se fête ! Le 28 novembre a eu lieu le gala annuel de Gault&Millau au Carreau du Temple, un événement fédérateur et historique où le «Guide France» a été dévoilé – en même temps que le «Livre des Champagnes », qui fête lui ses 10 ans.
Sommelier de l’année : Alessandro Nigro Imperiale (Le Cap – Grand-Hôtel du Cap-Ferrat, Saint-Jean-Cap-Ferrat)
«Quand j’étais petit, je rêvais d’être pilote», confie Alessandro Nigro Imperiale. Pourtant, c’est à la Trattoria Mo’
à Foggia, dans les Pouilles, qu’il se découvre une nouvelle passion: la sommellerie. C’est en 2018 qu’il intègre l’équipe
de La Dame de Pic, à Paris, puis est élu meilleur sommelier des Pouilles 2019, il entre au restaurant George V et prend la tête du Grand-Hôtel du Cap-Ferrat en 2022. Son but : renouveler la carte et mettre à l’honneur les vins français et italiens. «J’aimerais que la carte du Grand Hôtel devienne un pôle œnologique pour le sud de la France», confie-t-il.
Directeur de salle de l’année : Hervé Parmentier (Pierre Gagnaire, Paris)
Alors qu’il cumule aujourd’hui quarante ans de carrière de service en salle, Hervé Parmentier souhaitait initialement devenir cuisinier. Mais en arrivant à La Côte Saint-Jacques, en 1983, l’apprenti n’a d’autre choix que d’être en salle. Là, c’est le déclic. Il y reste ainsi quatre années, et se forme au métier de maître d’hôtel auprès de ses mentors, Michel Bachelet et Jean-Claude Altmayer. Après un détour par l’Irlande, il entre au Château d’Artigny, à Montbazon, auprès d’Alain Rabier et devient maître d’hôtel à 23 ans à peine. En 1998, après un passage à Méribel, il rejoint le Restaurant Pierre Gagnaire, à Paris. Arrivé chef de rang, il devient maître d’hôtel, puis directeur de salle. «Quand j’ai fait mon entretien d’embauche, le chef m’a dit «Vous savez, si vous rentrez chez nous, c’est minimum deux ou trois ans. Aujourd’hui, ça en fait 25 ! » raconte-t-il. Les années passent, elles ne se ressemblent pas, et Hervé Parmentier ne se départ jamais de son enthousiasme.
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Jeune talent en salle de l’année : Enzo Duffet (Paul Bocuse, Collonges-au-Mont d’Or)
À ses débuts dans la restauration, Enzo Duffet souhaitait être cuisinier. Pourtant, lors d’un stage à La Villa Florentine, à Lyon, le jeune homme prend peu à peu goût au service en salle. En 2018, alors qu’il officie chez Potel et Chabot, il se découvre un réel intérêt pour le métier. «J’ai tellement apprécié le contact avec la clientèle que je ne suis jamais reparti en cuisine», raconte-t-il. Un an plus tard, son envie de retourner dans sa ville natale le mène chez Léon de Lyon, sous les ordres de Jack Rouget. La même année, il a l’opportunité d’entrer au restaurant Paul Bocuse et fonce. Seul inconvénient : il sera commis. «J’ai redébuté tout en bas de l’échelle. C’était un challenge, mais j’ai soif d’évoluer, de faire mes preuves et d’apprendre.» Depuis, le Lyonnais est devenu chef de rang au sein de l’établissement et ne se lasse pas. «C’est magique. Tous les jours, on écrit une page de l’histoire de cette maison et on poursuit le travail de Monsieur Paul », se réjouit-il.
Olivier Nasti est sacré Cuisinier de l’année
Aux côtés de sa femme et maîtresse de maison Patricia Nasti, et leur fidèle équipe : le directeur de salle Alexandre Walke (21 ans de maison), le MOF et chef sommelier Jean-Baptiste Klein, qui a déjà eu le titre de Jeune sommelier de l’année en 2017, le second de cuisine Mathieu Silvestre et le chef pâtissier Jordan Gasco 🥳