« Les champagnes méritent d’être servis dans des grands verres, et non dans des flûtes étriquées », affirme le chef sommelier qui, avec son regard affûté, n’a pas hésité à dessiner sa propre verrerie en 2007. Il sort 2 verres pour le vin, 3 pour le champagne, même si tous sont finalement utilisés pour les vins effervescents. Des verres qui se referment lentement et étroitement en suivant une ligne ronde, laissant ainsi le temps aux éléments aromatiques de se mettre en place plus justement. « Car le champagne a besoin de place pour s’exprimer, poursuit-il. La forme de chacun va primer ou étirer les émanations et la formation de gaz carbonique. Je dissocie le Co2 invisible ou dissous (le premier s’échappe rapidement, le second beaucoup moins). » En 2016, après neuf années de réflexion, Philippe Jamesse a conçu, avec Lehmann Glass, son verre à champagne idéal : Synergie. Une surface de service basse, mi verticale mi horizontale. Une certaine philosophie du détail qui assure la réussite d’une dégustation.
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