Ce billet d’humeur a été publié sur les réseaux sociaux par le chef italien Gigi Rana. Un oeil en salle a trouvé ses mots très justes à l’égard des professionnels de salle. Nous le partageons à notre tour. À lire…
Quand vous pensez à un restaurant cool, vous imaginez probablement le chef superstar en train de cuisiner comme un artiste. Ou le plat très instagrammable qui arrive à la table. Savez-vous qui dirige vraiment le restaurant, sans (presque jamais) prendre la gloire ? C’est lui, le maître d’hôtel. Oui, il l’est vraiment, le chef d’orchestre invisible qui transforme n’importe quel dîner en une expérience qui vous colle.
Qui est le maître d’hôtel ?
Ce n’est pas « seulement » celui qui vous accompagne à table avec le sourire ou qui vous demande comment se passe votre soirée. Le maître est le cerveau de chaque service parfait : organise la salle, dirige l’équipe de serveurs, s’occupe des clients difficiles (sans perdre leur sang-froid), résout les problèmes avant même de s’en rendre compte. C’est le premier impact que vous avez avec un restaurant et le dernier souvenir que vous rapportez à la maison.
Pourquoi est-ce si important ?
Parce que vous avez peut-être le meilleur chef du monde, mais si le service est médiocre, vous ne retournez pas à cet endroit. Le maître d’hôtel est l’âme de l’hospitalité, celui qui crée la bonne ambiance : élégante mais pas lourde, précise mais pas rigide.
Il est le médiateur parfait entre la cuisine et le client, l’expert qui recommande le bon vin sans vous faire sentir ignorant, celui qui peut lire votre visage si vous avez besoin de temps ou si vous voulez vous faire chouchouter.
Être maître d’hôtel n’est pas fait pour tout le monde : il faut du charisme, de l’intelligence émotionnelle, des connaissances techniques. Et un amour fou pour le travail d’équipe.
Un bon maître d’hôtel ne fait pas que faire fonctionner le service : il fait briller le restaurant. C’est un leader silencieux qui sait que son succès ne se mesure pas dans les likes Instagram, mais dans les sourires de ses clients (et les réservations qui arrivent).
Par Maira Loiacono / GiGi Rana