Sans réelle surprise, Paris et la petite couronne passent en zone d’alerte maximale ce lundi 5 octobre. Les restaurants partout en France, y compris à Aix-Marseille où ils avaient dû baisser le rideau il y a une semaine, peuvent rester ouverts aux horaires habituels – en respectant un protocole sanitaire renforcé. Un œil en salle fait le point.
Nouvelles mesures à partir du 6 octobre 2020
- Les bars vont devoir fermer à partir du 6 octobre et pour une durée de 15 jours minimum
- Les restaurants vont pouvoir rester ouverts à leurs horaires habituels (voir le protocole ci-dessous)
- L’interdiction de rassemblement de plus de 1 000 personnes est maintenue
- Les marchés restent ouverts mais les salons sont interdits
Protocole sanitaire renforcé – consignes à appliquer :
- Les restaurateurs doivent mettre en place un « cahier de rappel » qui permet de « tracer » les clients, avec nom, prénom et numéro de téléphone
- Le paiement se fera désormais à table pour éviter les déplacements au sein des établissements.
- Le nombre de convives à une même table sera limité à six (contre 10 dans l’ancien protocole). Les organisations professionnelles proposaient huit. Il sera interdit de consommer debout à l’intérieur comme à l’extérieur
- La disposition du gel hydroalcoolique sur les tables
- Le maintien de la distance d’un mètre entre les tables (et non le passage à 1m50) – « grande victoire pour les organisations professionnelles »
Attention : Il n’y aura en revanche pas de prise de température à l’entrée comme le proposaient les organisations professionnelles du secteur, ni de dépistage massif des clients.
Bars fermés
« Les représentants de la profession dénoncent toutefois vivement que la fermeture de l’ensemble des bars ait été imposée par les pouvoirs publics, en réduisant leur définition à une activité principale consistant en la vente de boissons alcoolisées. La notion de bars recouvre des réalités très différentes, c’est pourquoi la profession avait proposé un critère simple et objectif : si un bar, quelle que soit sa forme, pouvait asseoir sa clientèle à des tables et donc respecter le protocole sanitaire applicable aux restaurants, il devait pouvoir rester ouvert. Ce critère de bon sens, le seul justifiable d’un point de vue sanitaire, aurait de surcroît permis un contrôle facilité. Il a été rejeté par le Haut Conseil à la Santé Publique, sans qu’à aucun moment la logique sanitaire de cette décision ne soit explicitée », indique le communiqué de presse de l’UMIH.