Invité de BFMTV mardi 12 décembre, Didier Chenet, président du syndicat hôtelier GNI-Synhorcat, s’est dit « très inquiet » des conséquences de la grève sur son secteur d’activité. « On est, en termes de baisse d’activité, au même niveau que le cœur de 1995. À Paris, jeudi 5 décembre, on constate – 30% de chiffre d’affaires dans la restauration ; le week-end – 50 %. Nous en sommes aujourd’hui, et je vous prie de me croire, à – 70 %. » Selon lui, sur 5 jours de grève, la perte est estimée à « 200 millions d’euros de chiffres d’affaires » dans les restaurants parisiens. Le lendemain, en direct du plateau de LCI, Marcel Benezet, président du syndicat des Hôteliers restaurateurs, s’est également alarmé : « C’est une catastrophe économique. La situation pour tous les commerces parisiens est très grave. J’ai un restaurateur qui a fait à midi, 64€ de recette quartier Bercy avec 10 salariés. En fonction des arrondissements, le chiffre d’affaires va de 20 à 80 % en moins. »