Selon une enquête réalisée après la mise en œuvre du 2ème confinement en France, par les 4 organisations professionnelles représentatives du secteur, le GNC, le GNI, l’UMIH et le SNRTC, la crise du coronavirus pourrait entrainer « la fermeture de 2 établissements sur 3 dans le secteur de l’hôtellerie-restauration. » Plus de 6 600 entreprises de toute la France ont répondu à l’enquête des organisations professionnelles dont 80% de cafés, bars, restaurants et 20% d’hôtels.
À la question « craignez-vous que cette 2ème fermeture administrative puisse condamner votre établissement », 65.8% des professionnels ont répondu OUI.
À l’occasion de cette enquête inédite les professionnels étaient également invités à indiquer quels sujets prioritaires le gouvernement doit traiter :
- Pour 76.5% des professionnels répondant, la 1ère priorité est l’exonération des charges sociales patronales pour toute l’année 2020 ;
- Arrivent ensuite à égalité, pour 55% des professionnels, l’indemnisation du chef d’entreprise (qui ne bénéficie pas du chômage partiel) et les loyers pendant les périodes de confinement et decouvre-feu.
- Les assurances (pour 53% des professionnels), la prise en charge des congés payés acquis par les salariés sur les périodes de chômage partiel (pour 42% des professionnels) et l’accès au Fondsde Solidarité pour toutes les entreprises (pour 28% des professionnels) complètent les demandesprincipales.
« La profession fait face à une crise inédite qui va entrainer un nombre sans précédent de faillites et de licenciements, alertent les organisations professionnelles. La perspective de fermeture de 2 établissements sur 3 est inacceptable. L’État doit venir au soutien de nos professionnels empêchés de travailler et pour cela répondre à leurs demandes par des mesures aussi fortes qu’indispensables et urgentes. »
1 commentaire
LE 2 EME CONFINEMENT EST INACCEPTABLE AINSI QUE LE 1ER CONFINEMENT L’ETAT NOUS ANNEANTI ILS DOIVENTNOUS EXONERER L’ANNEE 2020 DES CHARGES SOCIALES INDEMNISETIONS DU CHEF D4ENTREPRISES LOYER AINSI QUE PERTES EXPLOITATIONS TOUS CE QUE NOUS AVONS PERDUS C’EST UN SCANDALE